mardi 13 mai 2014

13. Quebrada de Humahuaca ou la fin de l'Argentine - 15 au 19 avril 2014

Toujours plus au nord Ouest, aux confins de l'Argentine et de la Bolivie : la quebrada de Humahuaca et ses villages.




Les 2 modèles qui posent pour leur futur book!







Ben se demandait si un cactus avait de l'eau à l'intérieur.






On n'aura jamais la réponse...







Dans la famille "chien",
je demande la mère au restaurant? Gagné!







Le fils fumeur de ganja? Gagné!







Le père marcheur solitaire? Gagné!
La vérité est qu'il y a des centaines, que dit-on, des milliers de chiens errants en Argentine; et qu'il est difficile de prendre une photo sans en avoir un qui traine dans un coin.







La montagne aux 7 couleurs (el cerro de los siete colores).
On se répète, mais la nature fait quand même de belles choses, hein?







La même montagne en mode panoramique, avec un agriculteur qui travaille avec son cheval à l'ancienne.








En arrivant au petit village de Tilcara pendant la semaine sainte (qui est fériée du jeudi au dimanche en Argentine), on a assisté à une procession dans toute la ville. On a vu passer des dizaines de fanfares. Les mêmes qu'en France, mais avec des flutes de pan en plus. Des centaines de "fluteurs" de pan en tout. Impressionnant.

Et leur but? Descendre la vierge de son sanctuaire dans la montagne pour la ramener dans l'église du village qui reste ouverte toute la nuit pour que les gens puissent venir la prier (à minuit, ils faisaient encore la queue pour aller prier devant elle).






Un joueur de symbales. On ne sait pas s'il apprécie toujours la procession commencée 12 heures plus tôt...







Jésus, c'est toi?
Les argentins sont tellement pieux qu'ils font des représentations de la passion du Christ sur tous types de support avec n'importe quels matériaux (fleurs, pierres, terre, etc). Autant vous dire qu'on a un peu halluciné...







L'instant tragique du voyage: Laure se met à la coca. Désolé les parents De Tych', j'ai voulu l'arrêter, mais rien à faire, l'appel de la drogue était trop fort!







Je l'ai laissé finir son paquet (dès que je m'approchais pour lui enlever des mains, elle se mettait à grogner!), et je me suis entraîné à prendre des photos en solo avec mon retardateur... au bord du premier petit salar qu'on a visité.


Sur ce, nos aventures argentines s'arrêtent et on part vers la Bolivie, en faisant un petit crochet nord chilien avant.

A suivre... A bientôt les loulous...

12. Nord - ouest indien : Salta - 10 au 15 avril 2014

Le nord-ouest argentin ou des paysages fous...




C'est beau. Rien à dire de plus.







On est repassé en mode sportifs. Au programme: 45 bornes de vélo en pleine montagne. Ça force le respect, hein? (la vérité, est qu'il y avait 25 km de descente sur les 45. Mais on en a bien bavé quand même!)







Ben qui voulait se la péter le temps de la photo. La vérité est qu'il a mis un certain temps pour le mettre sur son épaule!







Dédicace pour les parents De Tych'







Ben qui tente l'acoustique corse. Il a l'air intelligent en plus, c'est bien.







On avait un peu de temps à perdre, alors on a décidé de peindre tous les troncs des arbustes en vert. Ça vous plaît?







On le sait, Ben est un grand enfant. Mais quand on est dans une jolie ville coloniale et qu'il me demande de le photographier devant un dragon pendant qu'il dit "Tout doux, Denver, tout doux!", je ne sais plus quoi faire.








Ah maintenant ça va être plus dur de tourner "babe 2", ça c'est clair!
Soyons honnêtes, les argentins ont la meilleure viande du monde, mais les boucheries sont un peu trash...







Oh la belle assiette! Après la vitrine avec le joli petit cochon endormi, Ben a mangé végétarien. C'est bizarre.







Une église de Salta de nuit. Ça claque. Mais c'est pas de l'argent foutu en l'air, car les églises en Argentine sont bondées à chaque messe. Tous les curés de nos campagnes seraient verts de jalousie!

11. Chutes d'Iguazu et barage d'Itaipu - 5 au 10 avril 2014

Encore un peu plus au nord-ouest, à la frontière argento-brésilienne... IGUAZU!!!





Ah merveille de la nature, quand tu nous tiens.
Ça nous a coûté un bras d'aller aux chutes d'Iguazu, mais sans regret vraiment.







En se rappochant du "coeur" des chutes. Ils ont surnommé cet endroit: "la  Gorge du Diable". Débit d'eau de maboule, et volume sonore de ouf. On trouve pas les mots. Faudra que vous vous y rendiez pour vous rendre compte de " l'époustouflance" de la chose...








Sniff. Cette beauté nous fait presque pleurer...
Regardez en bas le petit bateau qui fonce droit vers les chutes. Et bien c'est celui qu'on va prendre dans 30 minutes!








On n'en mène pas large vous comprenez pourquoi.
Laure avec son grand sourire ne semble pas se rendre compte qu'on va filer tout droit dans la "goooorge du diaaaable"; pour un aller simple sans aucun doute! L'ignorance de la jeunesse sûrement...








La vache! On s'en est sorti.
On a eu l'impression de passer dans une machine à laver, mais on s'en est tiré. Yepee!








Pyramide "noire", niveau 3ème. Respect, non?








Un tapir bouffeur de fourmis à la base. Qui est devenu carnivore grâce aux charmants touristes visiteurs. Alimentation variée pour le tapir d'Iguacu: burgers, pizza, frites, pop corn...bref tout ce qui traine sur les tables.








L'oiseau emblème du parc. Ben a dû s'aventurer au coeur de la forêt, et attendre 3h immobile (malgré un tapir qui lui reniflait le slip) pour que ce rarissime volatile se pose devant l'objectif. Profitez, vous êtes une bande de petits privilégiés!







Et ITAIPU!



Attention, ça ne rigole plus. Pour élargir notre culture (si c'est encore possible!), nous avons décidé de nous rendre au barrage d'Itaipu.
C'est un barrage hydro-electrique brésiliano-paraguayen qui sert à fournir de l'électricité aux 2 pays. Les chiffres sont tout simplement éno: 70% des besoins du Paraguay, 2ème plus gros barrage au monde, l'équivalent de 300 tours eiffels en féraille, de 7 fois le tunnel sous la manche en béton...
Bref, un projet pharaonique qui a pris plus de 15 ans et qui aura nécessité de détourner de son lit le rio parana, le 7ème fleuve le plus puissant au monde!








A l'origine de ce projet, 2 jeunes architectes Belges qui devaient présenter un projet de fin d'études (d'après nos sources, le cerveau des 2 serait le grand bien gaulé sur la droite)






Une femme de ménage qui a accepté de poser pour la caméra. Merci à elle.







Le barrage dans son ensemble. Impressionnant ce que l'Homme est capable de faire!





Maintenant, on repart plein nord-ouest pour visiter la dernière partie du pays. (Et on arrête le stop pour quelques temps!)

10. Cap à l'est chez les Jésuites - 29 mars - 4 avril 2014

Comme nous n'avions parcourus que 6500 km sur les routes argentines, nous avons eu envie de continuer en allant à l'extrême nord est...





... Sauf que ce jour là, c'est quasi le seul "véhicule" qui est passé durant toute la matinée.
Mais c'est ça aussi c'est l'Argentine: à côté des gros 4x4 qui brassent les dollars du pétrole, il y'a encore des paysans qui vivent comme il y a 100 ans. Ah, injustice sociale quand tu nous tiens...(y'a aussi des touristes qui voyagent pendant 6 mois!C'est vrai, mais c'est pas pareil!!)








Et le pire avec le stop, c'est qu'on se retrouve parfois dans des bleds perdus où le seul hébergement existant ressemble à ça. Laure a hesité à dormir dehors...
Et le prochain qui traite Laure de bourgeoise, après ce qu'elle aura enduré, on lui met le nez dedans!








Heureusement, le jour suivant, on a visité une mine de pierres semi-précieuses  (Wandas), ce qui redonne le sourire.
Malheureusement, je n'ai pas eu de cadeau de la part de Ben à la sortie.









On a visité une orchideraie, où un petit vieux tripe depuis 5 ans à essayer de faire pousser un maximum de variétés d'orchidées. Et le pire c'est qu'il y arrive: il met une bouture d'orchidée sur un bout de bois, il la saucissonne...et 2 mois plus tard ça fleurit! Respect. On pensait lui passer un petit coup de fil à notre prochain retour d'Amsterdam...









Il a même reussi à faire une "orchidée-papillon". Quand on vous disait qu'il etait fort...













Pour continuer à se cultiver (car on ne voyage pas que pour faire des visites de caves, bande de mauvaises langues), on a visité les ruines de San Ignacio, ruines du passé des missions Jésuites.
Intéressant, mais trop long à expliquer. Pour plus d'info, allez sur missionsjesuites.soutaneetexploitationdeguaranis.com















On a aussi fait un petit tour au Paraguay pour voir une autre mission (Trinidad), parce que finalement, on les aime bien ces ruines. Et excepté le très long passage de frontière (non, on ne volera aucune pierre jésuite, promis!), ce fut instructif.

Voici par exemple les 10 commandements que l'on retrouve affichés dans beaucoup de bus. Ce sont les mêmes que chez nous. Après avoir lu : "tu ne voleras pas la femme de ton prochain", j'ai pu me détendre, et me laisser aller à une petite sieste sans avoir à surveiller les loulous assis autour de Laure!

9. Centre de l'Argentine : Mendoza, du vin ! 20 au 28 mars 2014

Nous avons continué à remonter pour arriver (enfin!) à peu-près au centre de l'Argentine, à Mendoza.





Mendoza est la capitale du vin argentin. En tant que bon Français, on ne pouvait pas ne pas y aller! On avait embarqué pour l'occas Elizardo (un Chilien bien sympa rencontré dans l'auberge la veille). L'avenir nous montrera qu'Elizardo ne tient pas l'alcool... au contraire de l'aristo qui semble-t-il est tombée dedans étant petite!








"Si t'es fier d'être Français, frappe dans tes mains". En Argentine, ils font du super pinard (specialement le malbec de la bodega Trapiche; on vous le recommande), mais une partie de leur secret semble l'importation de barriques de chêne provenant... de France. Bande de petits tricheurs...








Du raisin "bio" qui a poussé en respectant les principes de la biodynamie (sans traitement chimique). On apprécie!







Régis au volant. Eh chauffeur, tu sortais pas d'une visite des caves toi non plus, par hasard?








Ah des fois, y'a des panneaux qui ne servent à rien. En rouge c'est écrit: "interdiction de se baigner". Nan, sans blague, on ne peut pas se baigner dans une décharge à ciel ouvert? Quel dommage...








La nature autour de Mendoza est aussi agréable que le vin des bodegas.
Voici "El punto de los incas". Trop joli. Avant que ce soit classé et protégé, on pouvait se baigner dans ces eaux car il y avait des sources d'eau chaude qui venaient de la montagne. Y'a pire comme piscine naturelle, non?








La frontière argento-chilienne à 4000 m d'altitude, à quelques 200 km de Mendoza.
Nous sommes à tes pieds seigneurs. Guide nous dans notre vie (euh pour redescendre au plus court, faut prendre à gauche ou à droite seigneur?)







De retour dans les caves pour remercier le seigneur (et Dyonisos) de nous avoir indiqué le bon raccourci...
Et c'est là qu'on voit que les argentins ont deux dieux : la sainte famille catholique et le vin...







Les beaux gosses devant le plus haut sommet des Amériques: l'Aconcagua- 6962m (c'est celui au fond qui parait tout petit). Malheureusement, impossible d'y grimper, le sommet etait fermé car l'automne avait déjà commencé.