jeudi 26 juin 2014

4. Sucre - du 5 au 17 mai 2014

En ayant un peu marre du froid, nous avons mis le cap à l'est, vers la superbe ville coloniale de Sucre ; et en perdant 2000m d'altitude, on gagne 15 degrés. 

Sucre! (Prononcer : "Soucré"). Une des plus belles villes du pays. On s'y est posé 10 jours, avec beaucoup de mal à repartir de cette ville où il fait bon vivre!




Trouvez "Charlie"...





Pas mal du tout la p'tite étudiante...




A Sucre, on s'est fait une cure de fruits de maboule. Y'avait de tout. Mais on arrête d'en parler car on se fait du mal!





Mon enfant! C'est papa qui revient te chercher...




Ben m'a dit que c'était son moment préféré de sa visite du musée...
 


En Bolivie, à chaque fête religieuse, ils revêtent des masques symbolisant différents personnages.





Qui a dit "photo-cliché" ? Cela dit, celui du milieu nous fait fortement penser au gamin d'un de nos amis...





Ben voulait absolument mettre cette photo. Il était fier de "son petit colibri" pris en  flag de butinage de fleur.




Peut-être le futur taf de Laure si elle ne retrouve pas de boulot en rentrant...





Mais ne vous inquiétez pas, on ne s'est pas fait que des pizzas dans la rue. On s'est aussi régalé dans des restos gastro. Et à 10 euros le pur repas (français qui plus est!), c'est encore meilleur!!
D´habitude, on est pas trop fan des photos de nourriture mais là, ce fut trop bon pour ne pas le partager ( eh oui, c'est bien des pétales de fleurs)!





En Bolivie, y'a de tout comme transport. Ce jour là, on s'est tapé 2h de "bétaillère" pour commencer notre rando dans les villages Jalq'a. Pas cher, mais ça valait pas plus.




Non Laure, ne prends pas de coca, tu vas encore être incontrôlable. Et y'aura pas forcément de rochers pour te défouler cette fois. J'espère que son voisin de bétaillère  ne va pas la regarder de travers...ça serait une boucherie!!!




Non petite, ne regarde pas ça. Tes yeux innocents ne peuvent pas voir de telles ignominies. Tourne la tête s'il te plaît! Je t'en conjure...





Après la tempête, le calme.
On a dormi au milieu du cratère de Maragua (dans le village, au centre de cette photo). Le lendemain, on est reparti pour une "petite balade" pensait-on...





Mais Ben a voulu faire un petit crochet (de plus de 2h!) pour aller voir ces traces de dinosaures... pendant 20 secondes.
Bilan des courses : rando de plus de 7h à plus de 4000m d'altitude! Merci Ben pour ce tout petit détour de rien du tout qui nous a fait finir sur les genoux!! Prochain coup, tu sais où tu pourras te les mettre tes traces de dinosaure?




Une petite vieille Bolivienne qu'on a rencontré sur le chemin...
On voulait lui offrir une pomme, mais on s'est aperçu juste avant qu'elle n'avait plus de dents! On a failli passer pour des ingrats...





La même future petite vieille dans 50 ans...



Notre cuisinière dans le village de Maragua : jupe, pull et bolero Dior, collection 1973-74


3. Potosi : prison et mines - du 1er au 4 mai 2014

Après avoir quitté le salar, on a fait un petit tour dans la ville d'argent de Potosi qui, du fait de ses mines, était plus grande que Paris en 1900.



La porte d'entrée d'une église- couvent Carmélite. Pour info, jusqu'au début du 20ème siècle, les jeunes filles qui rentraient là-dedans (sur décision et imposition de leur père), n'en sortaient plus jamais : avec interdiction de sortir de ces 4 murs, et interdiction de tout contact avec l'extérieur. Chanceuses, va!




Lorsque les religieuses devaient recevoir quelque chose de l'extérieur, elles se tournaient (pour ne pas voir la personne qui leur apportait l'offrande; même ses propres parents!) et attendaient de recevoir leur "dû" dans cette magnifique cuillère en bois.




Idem à la cantoche : interdiction de parler, et repas à côté de ce beau crâne... pour leur rappeler que "nous ne sommes que poussière" (veridict!). Ça commence à faire peur, hein? Attendez, le pire arrive.




 
Et oui, suite logique. A chaque pensée impure, elles devaient s'auto-flageler. Vu les pointes qui dépassent du martinet, ca devait piquer un peu!
Alors ki ki veut devenir Carmélite? Personne? Sûrs? ...bande de p'tits slips, va!





Autre vie inhumaine : mineur à Potosi. Ils sont encore 5000 à travailler dans ces mines. Ils gagnent 3 fois le salaire minimum local, mais meurent à 45 ans.
Même question : ki ki veut devenir mineur?




Le "Tio". C'est le dieu de la mine, qui est censé veiller sur eux.





Leur autre dieu. Efficace à tous les coups celui-là. Il s'agit de la petite boisson locale "spécial mineur" pour leur redonner un peu de courage. Un peu leur red bull, mais à 96° d'alcool. Et on a essayé, c'est efficace!




Après le dieu de la mine, et l'alcool maison, voici la 3ème manière de se donner du baume au coeur. Ah il a dû en tourner des films dans sa tête celui-là. Après "Change de trou, ça fume", il pourrait proposer "Vient mettre ton coup de grisou dans ma minette"! (Désolé)





Tous ces efforts sous terre pour ça!




De retour à l'air libre, on croyait être sortis des choses moches mais voilà qu'on croise un chien KEPON. Lui, il a depuis longtemps dit "fuck" à la société.
 



Heureusement, on a trouvé une distraction normale, coupe du monde oblige...

2. Arrivée en Bolivie : Salar d'Uyuni et Sud Lipez - du 25 avril au 1er mai 2014

Nous avons quitté Atacama et ses 40℃ journaliers pour commencer les choses serieuses : la Bolivie et son altiplano. Il fait froid, les routes sont pourries, les bus tout autant (sauf leur peinture extérieure...) mais ça se mérite l'altiplano...



Oh la belle pouliche...
A noter que nous Laure est fière de sa superbe couverture savane indispensable pour ne pas avoir froid dans les bus.





Un troupeau de lama. L'équivalent de nos bonnes va-vaches. Ça sert un peu à tout: pour la viande, pour la laine, à cracher sur les touristes...




Le beau gosse du troupeau.





Photo d'artiste: vitesse d'ouverture du diaphragme 1/100, grand angle, ISO 400...
Yann Arthus-Bertrand, Loïc Trivin, vous pouvez vous entraîner encore pour nous égaler...





C'est un vrai, hein! Pas un machin en plastique que l'on pose pour les touristes.
Pour ceux qui doutent encore, on a vraiment eu du bol sur ce coup-là. On s'est posé pendant 5', sans bouger, et il s'est approché, doucement, doucement.
Laure a dit qu'il m'avait sans doute pris pour un de ses congénères (avec mon grand nez rouge). Pas très gentil, tout ça.






Une petite trouvaille dans le désert. Le premier qui trouve à quoi ça ressemble gagne un apéro à la maison (adresse encore inconnue à ce jour. Si quelqu'un connait un dessous de pont manceau à l'abri du vent, nous sommes preneurs!)



Instant volé de Laure devant une lagune. Et non, pas du tout, elle n'a pas posé pour la photo. Elle regarde toujours l'horizon dans cette position là.





Dans la série "Régis est un con": Ben qui a trop avancé sur un terrain instable (sol avec du souffre en sus; je vous raconte pas l'odeur dans la voiture)




Prise de risque maximale pour vous. 30' de grimpette pour arriver tout là-haut.
Suite de "Régis est un con": en arrivant au sommet, Ben s'est rendu compte qu'il avait oublié de donner l'appareil photo au guide. Je lui ai juste répondu : " quand on n'a pas de tête, on a des jambes"!




 
Laure qui avait pris un peu trop de (feuilles de) coca. Il a fallu qu'elle calme ses nerfs, et se défoule sur quelque chose. Après avoir soulevé la jeep 5-6 fois, c'est le rocher qui lui a servi de défouloir. A coups de tête, elle l'a fendu en deux. Pauvre rocher, lui qui n'avait rien fait.
Et après, y'en a qui disent que la coca ne fait presque rien, et que c'est pas de la drogue!!



Ah on ne voit pas ça tous les jours, hein? Et un petit champ de cactus, un!




Ci-dessus, un beau spécimen. Sachant qu'il pousse d'1cm par an, il a dû voir passer quelques touristes qui posaient comme ça devant lui...





Ils appellent cet endroit le désert de Dali.
 "Ma culture limitée m'empêche de vous en dire plus sur le pourquoi du comment. Désolé." (Ben)




Photo depuis notre "hôtel de sel", excusez du peu. Tout était en sel: les lits, les tables, les chaises... Trop bien. Un petit bémol pour les toilettes en sel. C'était un peu "too much". T'y vas, t'es bien. Tu reviens, t'as les fesses toutes rouges, et elles te démangent à fond!





Souvenir du passage du Dakar 2014. Au fait, vous n'avez pas envie de changer le nom de l'épreuve?




Un p'tit Bolivien qui attend sans doute le passage du prochain Dakar. Va te falloir un peu de patience gamin...




Sont-y pas mignons?




4 géants au pays des schtroumphs. On s'est fait le tour du salar d'Uyuni avec un couple de Belges très cools. Et très grands aussi. Du coup, à côté de nous 4, les Boliviens font un poil petits...





Attention, série de photos de beaufs à venir (le guide bolivien nous a presque obligés à les faire).
1/4: l'étoile




2/4 : la double pose dans les mains




3/4 : le flambi sur son 4x4




4/4 : la feinte de l'écrasement avec la chaussure

Oui, ça se passe de commentaires... Même les plus grands cerveaux de ce monde ont droit à leur moment beauf.





Un autre spot très populaire: le cimetière de train, à la sortie d'Uyuni.
Laure a retrouvé ses reflexes d'enfant (j'ai dû la balancer pendant 20' : elle n'arrêtait pas de me répéter "encore"..."encore"). Pas prêt à avoir des gamins, moi!