jeudi 26 juin 2014

3. Potosi : prison et mines - du 1er au 4 mai 2014

Après avoir quitté le salar, on a fait un petit tour dans la ville d'argent de Potosi qui, du fait de ses mines, était plus grande que Paris en 1900.



La porte d'entrée d'une église- couvent Carmélite. Pour info, jusqu'au début du 20ème siècle, les jeunes filles qui rentraient là-dedans (sur décision et imposition de leur père), n'en sortaient plus jamais : avec interdiction de sortir de ces 4 murs, et interdiction de tout contact avec l'extérieur. Chanceuses, va!




Lorsque les religieuses devaient recevoir quelque chose de l'extérieur, elles se tournaient (pour ne pas voir la personne qui leur apportait l'offrande; même ses propres parents!) et attendaient de recevoir leur "dû" dans cette magnifique cuillère en bois.




Idem à la cantoche : interdiction de parler, et repas à côté de ce beau crâne... pour leur rappeler que "nous ne sommes que poussière" (veridict!). Ça commence à faire peur, hein? Attendez, le pire arrive.




 
Et oui, suite logique. A chaque pensée impure, elles devaient s'auto-flageler. Vu les pointes qui dépassent du martinet, ca devait piquer un peu!
Alors ki ki veut devenir Carmélite? Personne? Sûrs? ...bande de p'tits slips, va!





Autre vie inhumaine : mineur à Potosi. Ils sont encore 5000 à travailler dans ces mines. Ils gagnent 3 fois le salaire minimum local, mais meurent à 45 ans.
Même question : ki ki veut devenir mineur?




Le "Tio". C'est le dieu de la mine, qui est censé veiller sur eux.





Leur autre dieu. Efficace à tous les coups celui-là. Il s'agit de la petite boisson locale "spécial mineur" pour leur redonner un peu de courage. Un peu leur red bull, mais à 96° d'alcool. Et on a essayé, c'est efficace!




Après le dieu de la mine, et l'alcool maison, voici la 3ème manière de se donner du baume au coeur. Ah il a dû en tourner des films dans sa tête celui-là. Après "Change de trou, ça fume", il pourrait proposer "Vient mettre ton coup de grisou dans ma minette"! (Désolé)





Tous ces efforts sous terre pour ça!




De retour à l'air libre, on croyait être sortis des choses moches mais voilà qu'on croise un chien KEPON. Lui, il a depuis longtemps dit "fuck" à la société.
 



Heureusement, on a trouvé une distraction normale, coupe du monde oblige...